Mexico City Waltz trouve son origine dans trois textes – Tristessa de Jack Kerouac, Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry et Voyage au pays des Tarahumaras d’Antonin Artaud –, qui offrirent à Nicolas Comment des clefs d’entrée au Mexique. S’il est parti sur les traces de ces auteurs, il a fini par s’en détacher pour constituer un poème visuel subjectif sur le Mexique d’aujourd’hui. On y croise trois jeunes femmes, « brunes comme une mûre » (Lowry), qui en sont les véritables héroïnes. Le titre renvoie, sur un mode ternaire, au Mexico City Blues de Kerouac. En effet, Nicolas Comment voit dans sa pratique photographique un écho au concept de « prose spontanée » élaboré par l’écrivain : instantanéité, accumulation et musicalité. Etienne Hatt
Format 23 x 31,5 cm / 64 pages / Éditions Filigranes (2012)

Réalisé lors d’une résidence d’artiste au Mexique dans le cadre de « Breizh-Mex/regards croisés » organisée par le Centre Atlantique de la Photographie, l’Alliance française de Mexico et l’Institut français.